VALEURS

Frédérique Trou-Roy a fondé Manoush en 2002. Elle ne cherche pas à coller aux tendances de manière frénétique. Ce qui lui importe, c'est raconter des histoires. Ses collections naissent d'un élan créatif, d'une idée, d'une émotion... Cela donne un vestiaire singulier, empreint de vintage et qui s'inscrit dans l'air du temps. Les pièces Manoush sont uniques et fortes ; même si vous les laissez dormir dans votre dressing pendant plusieurs années, une fois ressorties, elles n'auront rien perdu de leur charme et vous procureront le même plaisir qu'aux débuts. Il faut dire que les créations sont toujours dotées d'un « petit twist », soit des finitions soignées et un esprit décalé.
Frédérique tient à travailler de manière artisanale. C'est pourquoi elle dessine toutes les collections au sein de l'atelier parisien. La créatrice privilégie les productions en faibles quantités, et donc les petits stocks. Manoush, ce sont deux collections dans l'année (d'autres en produisent jusqu'à 24 !). Certaines pièces sont de véritables trésors, puisqu'il n'en existe qu'une petite poignée d'exemplaires par taille à travers le monde. Vous aurez donc peu de chances de croiser une personne qui porte le même produit ;)

Tout au long de l'aventure Manoush, nous avons noué une relation privilégiée avec nos artisans et avec nos fournisseurs. Depuis les débuts, nous travaillons avec les mêmes usines. Que ce soit en chine ou en Inde, les artisans qui y exercent sont dotés d'un savoir-faire exceptionnel. Ce sont eux qui réalisent nos imprimés exclusifs. Nous avons relocalisé une partie de notre production en Europe, comme en Italie pour la maille ou au Portugal pour les accessoires. Certains modèles, comme les pièces à manches, sont réalisés en France. Et les nouvelles technologies facilitent une collaboration fluide et rapide. Elles nous permettent également de limiter les voyages en avion, et ainsi, de réduire notre empreinte carbone.

Si Manoush est une histoire de liens humains, elle est avant tout une histoire de femmes. Les femmes sont au cœur de la marque : Manoush a été créée par une femme, qui habille des femmes de toutes les générations. Nous estimons que pendant trop longtemps, les femmes ont été reléguées au second plan. Nous tenons donc à célébrer des figures féminines fortes et inspirantes, qu'il s'agisse d'une peintre d'antan ou d'une icône célèbre, à travers nos collections. Pour nos shootings photo, nous mettons également l'accent sur la diversité. Avec les réseaux sociaux, les filles sont de plus en plus nombreuses à se lancer (il n'y a pas si longtemps, le métier de photographe, notamment dans la mode, était dominé par les hommes !). Nous collaborons donc avec des jeunes femmes créatives, talentueuses et dont l'univers nous ressemble. En travaillant avec ces artistes, nous contribuons à démocratiser le « regard féminin » dans la photographie et dans la mode.

* selon l'Agence de la transition écologique (Ademe)

LE BIEN-ETRE ANIMAL

Le bien-être animal fait partie des causes qui nous tiennent très à cœur. Nous avons renoncé à l'utilisation de peaux, de fourrure, d'angora et de plumes.Nous cherchons à travailler avec les meilleures alternatives tout en restant fidèles à nos exigences. Nos accessoires sont fabriqués en cuir végan. Pour les sacs, nous utilisons du textile et du PU (un cuir artificiel). En ce qui concerne les chaussures, elles sont confectionnées en textile et doublées de mesh (un type de textile à maille large qui permet au pied de respirer). Si nos bottes, ainsi que certaines semelles sont encore composées de cuir de vache, dès que nous aurons accès à une alternative accessible (comme le cuir de champignon ou d'ananas), nous foncerons !

« J'ai grandi à la campagne entourée d'animaux. Il y avait Sydney le chien, cinq chats, un poney et l'âne mon amoureux... Encore aujourd'hui, c'est un bonheur d'avoir un grand jardin pour pouvoir en accueillir ! Je suis très sensible au bien-être des animaux. Ils sont malheureusement si nombreux à connaître un destin tragique. Chaque année, des millions de pauvres bêtes sont tuées pour leur fourrure. Peter Singer est un philosophe Australien et pionnier de la réflexion éthique sur le bien-être animal. Il est notamment l'auteur de « La Libération Animale ». D'après lui, le bien-être des animaux est avant tout un combat en faveur de l'égalité. Après avoir arrêté de manger les animaux, j'ai donc décidé de mener ce combat », explique Frédérique.

« L'enfer n'existe pas pour les animaux, ils y sont déjà » écrivait Victor Hugo au XIXème siècle.